UNE ASTUCE POUR PLANTER DES PALMIERS
Nous voici devant le défi de planter les fougères et des palmiers déterrées la semaine dernière.
En premier lieu, plantons les surprises que nous avons eu le plaisir de découvrir dissimulées entre les fougères, les framboisiers, le lierre et les ronces. Voici les cinq Chamaerops excelsa qui proviennent certainement du palmier de notre voisin. Ils se développaient dans un endroit totalement protégé et à l’ombre. Afin de ne pas les stresser, nous allons leur donner un environnement similaire, à l’ombre de leur cousin, le Chamaerops humilis.
Nous ne sommes pas sûrs de vouloir conserver cinq palmiers. Cependant, étant un cadeau de la nature, nous ne pouvons nous résigner à les jeter.
Pour éviter qu’ils développent un système racinaire trop fort, nous les plantons dans des pots que nous décalottons. Les Chamaerops excelsa pourront ainsi profiter de l’humidité du sol par capillarité. Les racines se développeront ainsi dans un environnement confiné et, dans un an, s’ils ont bien repris, nous les déterrerons pour les mettre dans un pot plus gros ou pour les offrir.
Deuxième thème de la journée, nos fougères ! Les replanter implique beaucoup de risques. Le premier est qu’elles ne se plaisent pas dans leur nouvel environnement. Elles s’étaient installées seules dans un contexte qui leur plaisait, elles ne s’étaient pas installées ici !
Ensuite, dans cet enchevêtrement de racines, nous avons de grandes chances de récupérer des orties et des ronces. Il faudra régulièrement les retirer pour éviter leur développement.
Enfin, pendant l’hiver, nous allons modifier tout cet espace en intégrant principalement notre abri de jardin. Il y a de grandes chances que nous les déplacions de nouveau.
Malgré tous ces arguments, nous adorons les fougères pour leur graphisme et leur légèreté. Cadeau de la nature, tout comme les palmiers, nous ne pouvons nous résigner à les jeter.
Ce sont des fougères caduques, donc elles vont bientôt disparaître. Nous analyserons leur développement et les chances de reprise au printemps.
Nous pensons que ce sont des Dryopteris filix-mas. C’est l’une des fougères sauvages dans notre région. Elle s’installe au soleil comme à l’ombre, développe un système racinaire gazonnant dans un sol drainant et possède des frondes pouvant atteindre 1 m de haut. Si vous pensez qu’il s’agit d’une autre variété, votre avis nous intéresse.
Enfin, les framboisiers que nous voulions conserver la semaine dernière vont rester en pot le temps de leur trouver un emplacement propice.
Nous vous retrouvons demain pour rafraichir nos suspensions.
Jardinez bien !