Bourdon terrestre

Les insectes peuvent parfois nous surprendre. Sous l’un de nos buis, nous avons constaté cet été de nombreux aller-retour de bourdons. 

En m’intéressant à ce va et vient, j’ai constaté qu’ils entraient et sortaient du sol par une petit galerie discrète camouflée dans le paillage.

J’ai souvent entendu parler des insectes terrestres sans le constater par moi-même. Il semble que dans toute la famille des hyménoptères il y a des butineuses qui préfèrent se loger dans le sol ! 

Ici nous rencontrons le bourdon terrestre (Bombus terrestris). Plusieurs qualités le caractérisent par rapport à l’abeille, la guêpe et le frelon. 

Première réponse à notre première préoccupation : il ne pique pas. 

C’est un très bon butineur et il est plus vaillant que les abeilles. Le froid, la pluie, le vent ne le dérangent pas. Il travaille tôt le matin et jusqu’à tard le soir. Nous pouvons l’observer butiner les fleurs en automne sur les arbousiers et en hiver sur les lauriers tins.  

Cette qualité fait que de nombreux maraichers l’utilisent pour polliniser les cultures sous serre. Le bourdon terrestre est très attiré par les tomates, aubergines, fraises…

 Aujourd’hui, ma préoccupation est la plante qu’ils ont choisie pour nicher. C’est un buis spiral qui fait partie d’un alignement auquel je tiens particulièrement. Je constate des feuilles marrons sur notre buis qui n’a rien à voir avec la maladie des buis. Leur nid gène-t-il les racines ? Que faire si c’est le cas ? Difficile cas de conscience ! 

Je vais arroser et enrichir la terre du buis pour lui donner plus de force. 

Je vais continuer à observer la cohabitation en espérant que les deux puissent vivre ensemble.