Protéa et pourquoi pas ?
Lecteur assidu du Filon mag, vous connaissez mon attirance pour les Protéas et plus largement pour la famille des Protéacées regroupant plus de 2000 variétés dans le monde.
Si je m’attarde sur les Protéas, c’est qu’elles côtoient dans leur pays d’origine, l’Afrique du Sud, de nombreuses plantes avec lesquelles nous sommes familiers aujourd’hui. Nous connaissons tous les géraniums, les agapanthes, les éricas (bruyères) et de plus en plus les ostéospermums et les gazanias.
Nous savons que ces variétés sont fragiles lors des gros hivers mais nous savons aussi qu’elles sont résistantes si elles sont bien exposées contre un mur ensoleillé. Cette année, l’hiver a fait du ménage dans le jardin, mais les trois hivers précédents, nous avons conservés des plantes que nous ne soupçonnions pas.
Contrairement aux idées reçues, notre climat océanique tempéré n’est pas si différent de la Péninsule du Cap !
Bien entendu, nos hivers sont plus froids, mais nos étés ne sont pas beaucoup moins chauds.
Si dans votre jardin vous avez un sol drainant, exposé au soleil tout en étant protégé des vents froids, vous avez de grandes chances de réussir les Protéas. Il faudra acidifier votre sol avec un bon paillage d’écorces de pins et protéger avec un voile si la température s’aventure en dessous de ‘- 5°c’ pendant plusieurs matinées.
Dans la même famille, nous connaissons bien le Grévillea très courant dans nos jardins, et il a également des plantes magnifiques à découvrir telles que les Leucadendrons, Leucospermums, Banksias et Telopéas. Ce sont vraiment des variétés qui apporteront beaucoup d’originalité dans votre environnement.
Alors pourquoi pas des Protéas ?
Votre jardin en Août
Lune descendante (je taille et je plante) du 1er au 04 puis à partir du 18 août.
Lune ascendante (je sème et je récolte) du 05 au 17 août.
Jardinez bien